Sujet: Des mots, toujours des mots, rien que des mots Dim 18 Avr - 0:29
Des textes sans queue ni tête, des textes pour parler de tristesse quand on peut pas parler d’amour. Je commence donc par quelques drabbles, n’hésitez pas à commenter
Chris/Jill
Spoiler:
Elle en avait eu des amants, elle était femme après tout. Le fait de pouvoir mourir rapidement la contraignait cependant à des aventures d’un soir, juste le temps d’un jeu. Un « je t’aime, un peu, beaucoup… ». Oui, coucher ensemble est presque aussi facile que d’arracher un pétale de marguerite. Après, on passe à autre chose. Il y a les « je t’aime un peu » pour les soirs de grosses déprimes, les « beaucoup » lorsqu’un ami passe par là et que ça dérape, les « passionnément » aussi… Mais ceux là durent encore moins longtemps que les autres, ce n’est pas un problème d’affection, juste que c’est comme ça. Les « A la folie », elle n’y avait jamais goûté…pas grave, on arrache ce pétale ci quand même. Après il n’en reste plus qu’un, le « Pas du Tout ». Elle ne veut pas y penser, quelqu’un que l’on n’aime pas n’a pas à nous toucher. Wesker l’avait fait quand même… Il lui avait posé cet implant, retirant toute volonté à son corps, à sa tête. Désormais, une peur panique s’emparait d’elle lorsqu’une odeur de cuir trop forte lui parvenait. Au final, il ne restait rien qu’une fleur mutilée, juste un cœur moche comme tout. Adieu les « je t’aime », adieu absolument tout. Alors venait cet homme, cet homme qui aimait tant les choses brisées, les choses fermées. Il lui embrassait le front, il lui tenait la main et puis voilà. Elle, elle n’avait rien à lui offrir, pas même du réconfort. Plus maintenant. Elle n’avait plus rien pour personne, le point de non retour…
Juste un peu de baume au cœur lorsqu’il prononçait son nom. Parce que personne d’autre ne le faisait. Et il n’y avait que ça qui comptait, non ? Qu’elle ai envie de lui sourire. Un sourire qu’il ne lui retournera pas, perdu dans son propre monde parce que lui, non, il n’a plus personne pour l’appeler. Même pas Elle.
Wesker/Birkin (pour Hunk <3)
Spoiler:
Il avait d’abord cru que le sourire de l’autre homme était aussi innocent qu’enfantin, lourde erreur : William souriait là où un enfant aurait éclaté en sanglot. Même Wesker était capable de comprendre cela. Les pensées presque irréalisables, comme des rêves de gosses, qui sortaient de la tête blonde n’avaient rien d’autre qu’un goût de cauchemar. William pouvait échafauder des centaines de théories quant aux possibles mutations d’un virus, il faisait cela en riant, en claquant des mains, en sautillant partout… Et ce sourire, ce grand sourire collé à ses lèvres… Il n’y avait rien de plus perverti et empoisonné.
Albert Wesker "Humanity is entirely overrated."
Messages : 272 Age (en 1998) : 38 Nationalité : Anglaise ? Quote : " Man is least himself when he talks in his own person. Give him a mask, and he will tell you the truth. "
Sujet: Re: Des mots, toujours des mots, rien que des mots Dim 18 Avr - 14:22
Wesker/Birkin! J'avoue que j'en veux beaucoup à Birkin pour avoir "plongé Wesker dans les ténèbres" cependant comment reprocher à quelqu'un qui a besoin d'aide de ne pouvoir aider quelqu'un d'autre? Bref, je suis pas une Wesker/Birkin devant l'éternel si je puis dire, mais j'ai beaucoup aimé, surtout la chute (non j'ai pas vu venir, lancez les pierres!)
Je me répète, je ne suis pas une Chris/Jill hater. C'est faux. J'en ai une autre vision, c'est tout. Et pourtant,j'ai beaucoup aimé ton drabble, d'autant plus qu'il se situe APRÈS RE5 et que j'adhère à ta caractérisation de Jill! Ton style d'écriture est toujours aussi fluide et on a aucun mal à deviner le cheminement logique de ta pensée. J'apprécie la clarté du drabble.
Citation :
Désormais, une peur panique s’emparait d’elle lorsqu’une odeur de cuir trop forte lui parvenait.
Jill ne pourra plus jamais s'approcher de Claire-la-motarde, shade. XD
Il n'empêche, même si je vomis pas Chris/Jill je reste la plus grande fane de Leon/Ada et déplore le vide de symboliques (et de preuves) du premier pairing malgré le fait qu'il ne soit pas dénué d'intérêt si on extrapole. Non, pas taper les Leon/Claire, j'aime aussi... mais après la "mort" du papillon Une femme stable et franche, une autre instable et secrète, une vivante, une "morte"... De quoi faire des écrits subtils et ambigus. De plus, il y a bien plus de symboliques dans Leon/Ada, si tu veux en débattre, je suis là. (rien que les couleurs de leurs habits!)
Je trouve d'ailleurs cette cutscene magnifique. Minet!Leon distrait par le papillon, le serpent qui s'approche dans son dos prêt à l'attaquer et Krauser qui tue la bestiole avec le couteau qui se retournera contre Leon au profit de Wesker par la suite. (Puis Krauser quoi. Impossible à comprendre comme type)
Putain je pars sur Leon/Ada... x_x... incorrigible. Bref, félicitations pour tes drabbles. Une autre fournée? =D
William Birkin {It's sheer perfection !
Messages : 275
Sujet: Re: Des mots, toujours des mots, rien que des mots Dim 18 Avr - 15:24
Dès que j'ai des idées et de l'inspi, j'en refais d'autres
(huhu pour la vidéo... j'veux pas dire mais via la gourde où ils boivent.... Léon et Krauser échangent un baiser *va se pendre*)
Le Chris/Jill, je te taquine avec... et pour moi le cuir est une odeur tellement entêtante (surtout avec le soleil d'Afrique) que non, Jill peut plus supporter XD Donc elle s'approche plus de Claire *sort*
les deuxième drabble est d'une petitesse effroyable, j'ai souffert comme pas possible pour l'écrire mais pourtant vous l'adorez tous...wah O__O Merci XD
Chris Redfield Hey, you know that I always keep my promises.