Sujet: Corey Tringham - I'm not the one Ven 4 Juin - 0:40
“Don’t wait for me”
“This is not the way I pictured me” → Identité
Nom: Tringham Prénom: Corey Surnom: N’essayez pas de l’appeler Coco. Srsly. Sexe: Testosterone fed (Masculin) Age (en 1998) : 29 ans Date de naissance : 3 février 1969 Nationalité: Américaine Activité: Agent de l’USS
“Do you believe you can hide? Haha” → Présentation
Ok alors voilà, de l'Américain en veux-tu? En voilà. N'empêche que s'il avait été roux, on aurait eu du mal à ne pas penser qu'il était Irlandais - il l'était, enfin, son grand-père l'était, sa grand-mère aussi, mais on s'en fout, pas vrai? Notre héros n'est pas roux, il est juste châtain, un châtain un peu sale d'ailleurs - quoi, déjà des cheveux blancs? Voilà ce qui arrive quand on est trop stressé, regardez un peu ce jeune homme qui ne peut pas s'empêcher de regarder autour de lui à chaque pas qu'il fait... Et c'est quoi ce regard, c'est quoi ces yeux inquiets, ces sourcils froncés? Il se sent épié, suivi, traqué? Ce n'est pourtant pas un dangereux criminel recherché - non, juste un chaton égaré. Un pauvre chaton boiteux qui ne veut pas rentrer à la maison.
Pourtant, ce n'est pas le même homme qu'on retrouve dix ans plus tard; bientôt la trentaine, célibataire et sûrement gay vachement plus hargneux qu'au début de sa vie de minable. C'est qu'il a changé, notre Corey. C'est plus le même crétin qu'à dix-huit ans (surtout quand on sait ce qu'il est arrivé), ce gamin à l'air niais et inoffensif est devenu un vieux garçon à l'humour corrosif; ça lui plaît, sûrement, mais à être aigri aussi tôt dans sa vie ne présage rien de bon pour ses vieux jours. Bon, ça, c'est en admettant qu'il ne se fasse pas déchiqueter la face avant d'avoir eu le temps d'apprécier les joies du déambulateur. Mais non, Trigham n'est pas si chiant que ça, il a juste perdu le goût de vivre, n'est-ce pas? Non, toujours pas, décidément faut toujours tout vous expliquer. Qui il est? On va dire qu'on s'en fout mais qu'on va essayer d'expliquer. Faut admettre que des gens mystérieux, y'en a un paquet dans le coin et Tricky Tringham ne fait pas exception à la règle. Un surnom pourri? Ouais, c'est à peu près ça; parce que Corey est à la fois je m'en foutiste et assez pointilleux, sur les nerfs mais détendu, gentil mais chiant, con mais intelligent. C'est un humain, rien de plus, j'ai besoin de vous dire à quel point il n'est pas exceptionnel?
En partant du principe qu'il est humain, on admet certaines choses comme le fait que la morale ne lui est pas inconnue - ô joies de la socialisation primaire - mais que la guerre, ça vous change un homme, si bien qu'il fait rarement la différence entre gamin en détresse et moucheron à écraser avec l'édition toute fraîche du Times. Traumatisé, on ne sait pas, suicidé, ben ça non, mais au moins Corey a été pas mal affecté par ses combats en Serbie - y remettre les pieds, même pour les vacances? Non. Il en est resté une fidélité et une loyauté sans faille, tout ça couplé avec un sens aigu de l'obéissance, voire même de la soumission... Eh, j'vous vois v'nir.
Son cerveau est partiellement en bouillie mais au moins ses muscles fonctionnent, ses réflexes sont excellents à défaut d'être exceptionnels, ça en fait déjà un bon agent de l'USS. Après, tant qu'il peut manger et dormir, ce qui se trouve autour de lui importe peu. Il sait réfléchir, bien sûr, mais à quoi bon penser lorsqu'on n'est que le rouage d'une machine de guerre?
Au fond, il reste toujours cette petite part de raison. C'est sa raison de quand il était jeune, de quand il était super débile, mais au moins cette raison avait le mérite d'être immaculée. Pas comme cet homme que vous voyez là, qui traîne constamment cette peine et ce sang, où qu'il aille. De la peine, il en a à revendre, si ce n'est en fait le regret qui lui ronge l'âme et qui le réveille parfois la nuit. Et personne ne le sait, sauf peut être cette jeune fille, devenue femme, qui n'a pas refait sa vie et se demande toujours si Russell est vivant.
Un peu plus, please !
Plus grande peur: Qu'ils le retrouvent, que la vie qu'il a mis des années à reconstruire soit anéantie, qu'il doive faire face à l'inconnu qu'il était pour lui-même. Il ne veut pas qu'elle sache, il ne veut pas répondre aux questions, regarder ces visages incrédules, se perdre dans ces regards pleins de stupeur et de colère. Sa forteresse, son minable château de vent, il ne veut pas le voir s'écrouler. Plus grand rêve: Oh, ça, il n'en a plus. Plus du tout. A part, peut-être, bannir ces souvenirs qui le hantent au moindre regard vert. Son souhait, c'est d'oublier. Relations: Becky Rutherford: Euh, on va éviter d'accord? Hum, sérieusement. Elle était censée être la femme de sa vie jusqu'à ce maaaaalencontreux accident de Chrysler sur la route entre Holly Springs et Jackson. Meredith & Chester McAlister: Ses parents. S'ils le retrouvent, ça va très mal se passer. Umbrella: Son nouvel employeur, maintenant qu'il n'est plus au service de l'Amérique toute entière. James Cooper: Un collègue, sûrement, un camarade, vachement moins. Enfin. De toute façon, tant que Corey reste efficace, il semble que Cooper ne soit pas trop pressé de le jeter dans la gueule des virus...? Autres: Quand il s'ennuie, il chante. Quand il est stressé, il a tendance à se griffer discrètement les lèvres. Et comme tout ado qui a dans sa vie possédé une guitare, et qui se respecte, il a eu son groupe de rock. Un vrai fiasco, vu qu'il oubliait par moment qu'il avait, justement, une guitare.
“It’s time to leave my past” → Test RP
Spoiler:
Je sais, 1)j'ai mis le RP avant l'histoire, 2)mais qui est Russell? 8D
-Russell... Et si on se mariait samedi prochain? J'ai une amie à Las Vegas; elle nous filera un coup de main...
- Samedi prochain... Dans deux ans?
Tout allait beaucoup trop vite depuis deux jours. En fait, depuis qu'il avait demandé Becky en mariage. Et ça, il ne le sentait pas bien. Pas bien du tout. Lui, à défaut d'être lent d'esprit, il était lent tout court. Non. Disons qu'il était du genre à tout laisser pour le lendemain; comme son mariage. Ils n'avaient que dix-huit ans et toute leur vie pour s'aimer. Alors pourquoi samedi prochain? Russell avait besoin d'un temps d'adaptation, comme un animal en captivité enfin relâché dans la nature. Il devait trouver ses repères, les mémoriser et s'installer dans son nid douillet, sous le couvert de l'ennui et de la routine. Il y était habitué. Toute son enfance et adolescence avaient été bercée par ces mêmes chansons fadasses et absurdes; mais il s'y plaisait. He got used to it. Lui pourtant qui rêvait de changement, d'arracher ces pages ternes pour les remplacer par du papier glacé, et y écrire son histoire d'une plume nouvelle, ne trouvait rien de bon à ces changements soudains. Tout garder sous contrôle, même dans une vie emmerdante à souhait, c'était une des seules choses que Russell pouvait se targuer de maîtriser. Becky? Bien sûr qu'il l'aimait, ce qui se passe sous sa ceinture ne dira jamais le contraire; mais il y avait toujours cette hantise, ce doute qui s'installait lorsqu'il l'observait -ou la matait, au choix- un peu trop longtemps. Il ne pouvait pas mettre de nom sur ce doute, il en était incapable, peut-être même qu'il n'en était pas conscient. Becky Rutherford était une femme -incroyable déduction- et comme toutes celles que Russell avait pu voir dans sa vie, elles étaient souvent... surprenantes.
Et il ne pouvait pas dire non. Il ne pouvait pas lui avouer qu'il n'était sûr qu'à demi, qu'il lui fallait du temps, etc. Parce que c'était lui qui l'avait demandée en mariage. God damn it. Trop gentil pour refuser, il s'était contenté d'acquiescer, un timide sourire sur les lèvres. Il pouvait gérer ça. N'est-ce pas? Après tout, le mariage, la tradition, le div... Hum. Enfin, voilà quoi. Des évènements un tant soit peu exceptionnels dans l'incroyable petitesse de la vie d'un homme. Soir du 6 mai 1987. Il a les mains tremblantes rien qu'en pensant à la date fatidique. Et comme tout gosse qui s'apprête à passer dans la salle de l'horreur - comprenez "chez le dentiste", Russell "veut pas y aller". Il plie rapidement ses affaires et les entrepose maladroitement dans sa vieille valise. De Holly Springs à Jackson, il y en a pour quelques 280km, et avec sa vieille Chrysler, ça prendrait tout de même pas mal de temps. Ils y resteraient jusqu'à vendredi, puis prendraient l'avion jusqu'à L.V. Il s'allonge sur le lit, le nez dans la couette, en proie à une véritable anxiété. Qu'est-ce qu'il allait lui dire? Becky avait toujours voulu se marier, avoir deux enfants et déménager à San Francisco (en tout cas, c'est ce que son père avait raconté à Russell). Et comme un crétin fini, deux semaines plus tard, voilà où notre pauvre garçon se trouvait. Il finissait par croire qu'il lui avait demandé de l'épouser juste pour lui faire plaisir à elle. Est-ce qu'il était vraiment débile, ou le faisait-il exprès?
***
- Russ'... Tu es sûr que ça va?
Cela faisait à peine vingt minutes qu'ils étaient partis de Holly Springs. Meredith McAlister leur avait donné sa bénédiction (Russell n'en était pas vraiment sûr, il était plutôt convaincu que sa mère pensait qu'ils partaient en week-end... un mardi) et Julian Rutherford, lui, mort depuis longtemps, n'en avait cure. Nos deux tourtereaux se marieraient discrètement, par manque d'argent, par goût de l'aventure, que sais-je? En tout cas, ils partaient cet après-midi. Blême, fatigué, étourdi, Russell le sentait très, très mal. C'était sûrement le poids des obligations, des compromis, des promesses et des interdits qui lui écrasaient le cœur, mais aussi ces projets qu'il nourrissait depuis qu'il était encore un môme. Il sentait que le vent tournait, qu'il devait saisir sa chance, que le destin l'attendait au prochain virage. Mais pourquoi avait-il l'impression que tout n'était qu'absurdités? C'était un mariage. Un simple mariage. Pourtant il savait que quelque chose n'allait pas. Qu'avait-il dissimulé dans les tiroirs de sa chambre, dans les tiroirs de son cerveau pendant tout ce temps? Cette envie de tout foutre en l'air, de recommencer à zéro, de renaître, faire table rase du passé, faire comme si jamais rien n'avait existé.
Pas de notice pour l'aider, pas de lumière pour le guider, pas de Dieu pour lui répondre. Il n'y avait que Russell, son cerveau et ses tripes. Et une Rebecca qui, intuition féminine oblige, se faisait un sang d'encre, manquant de percer de ses ongles le cuir de cette vielle bagnole. Le stress de la cérémonie, se rassura-t-elle. Le soleil se couche rapidement et le bleu azur laisse place à l'ochre. Les arbres se font noirs, les silhouettes se découpent nettement dans le ciel encore peu sûr de ses couleurs, et un accident survient sur l'autoroute.
Une banale course-poursuite, comme on entend souvent parler à la radio, et qui finit toujours en grand n'importe quoi. Cette fois, c'était un carambolage monstre qui secouait les âmes dans un rayon de plusieurs dizaines de mètres. Seulement, Russell roulait à pleine vitesse. C'était un signe, de qui, il l'ignorait, il savait juste que c'en était un. A goddamn fuckin' sign. Il était définitivement con, en tout cas l'auteur le pense, mais notre héros ne pense plus qu'avec ce qu'il a dans le ventre. Tant pis pour les conséquences. Nous verrons bien. Advienne que pourra. Trois phrases hurlées dans le cerveau de Russell McAlister, 18 ans, fiancé et bientôt mort.
Sa course se termine dans l'immense champ de bataille qu'est devenu cette portion de route. La dernière chose dont il se souvient, c'est le cri apeuré de Becky, ses yeux verts en larmes, se protégeant inutilement de ses bras frêles. Et puis ensuite, plus rien, sinon la douleur. Il hurlait quand il était sorti du ventre de sa mère. Et quand il sortira à nouveau des limbes, il le fera en silence.
Runaway with my heart Runaway with my hope Runaway with my love
***
Le personnel ignore toujours comment, mais Russell s'est échappé de l'hôpital, après avoir récupéré une partie de ses affaires, son argent et son billet d'avion. D'après ce qu'il sait, il serait resté quelques jours dans le noir. Il n'avait pas accordé le moindre regard à Becky, dans le coma, plusieurs côtes cassés et un traumatisme crânien en prime. Pas d'au revoir. Juste un adieu. Adieu Becky, adieu Russell. Il faisait du stop en pleine nuit, avec l'espoir un peu idiot qu'il ne se ferait pas pêcher par un tueur en série. Un homme tout à fait banal l'emmena jusqu'à l'aéroport de Jackson. Il avait de la chance, beaucoup, même. Son avion décollait dans moins d'une heure lorsqu'il arriva à destination.
♪ As much as I don't want to, it's time to move on It's time to leave my past To another wasted tomorrow
Fin mai 1987.
8850 s. Maryland Pkwy Suite 115 Las Vegas, NV 89123 702 - 617-1682 (*)
- Want to serve yer country, son? - U-uh, yeah... that sorta thing. - D'y'know what it's like bein' a soldier, boy? - Um... I-I'm afraid nope, Sir. - Y'll learn, son... Your name?
...
- Corey Tringham, Sir.
(*)C'est une vraie adresse de recruteur de l'armée américaine ^^
“The memory won’t escape me” → Histoire
Bon alors, comment vous expliquer la vie de Tringham sans que ce soit ni long ni inintéressant?
Pour faire simple, Corey Tringham, Russell McAlister de son vrai nom, est le fils unique de Chester et Meredith, un fonctionnaire de rien du tout et une femme à moitié sourde bossant dans une mercerie de Holly Springs. Rien de palpitant, n'est-ce pas? Un charmant petit rejeton, qui faisait ses devoirs correctement. Son avenir semblait déjà tout tracé alors qu'il n'avait même pas encore dix ans. Chirurgien, peut-être, ou pilote de chasse! Quelque soit son futur métier, il avait intérêt à déguerpir du Mississippi, voir le monde et s'installer ailleurs, fonder une famille, bref, redorer un peu le blason McAlister qui n'avait jamais été très reluisant, maintenant qu'on en parle. En tant qu'unique avorton de cette famille sans histoire, il n'en fallait pas plus pour que tant d'espoirs reposent sur les frêles épaules du gamin.
Jusqu'à quinze ans à peu près, sa vie, en tant que long fleuve monotone, n'était entrecoupée que d'évènements inintéressants, comme son oncle qui s'était fait plaquer par sa femme alors que c'était lui qui voulait divorcer, ou encore son hérisson qui s'était enfui de sous son lit après un an de coexistence pacifique, ou encore le fait qu'il avait terminé quatrième lors des examens de fin d'année et qu'il était pris dans un bon lycée. A la limite, ça, c'était intéressant. C'est au lycée de Jackson que le feuilleton commence. Et oui, quinze piges, c'est l'âge des premières fois, bonnes ou mauvaises. Et comme bonne première fois, on avait les filles. Ah, les filles. Comme Russell n'était ni le quaterback ni le nerd du bahut, il pouvait se dire qu'il avait autant de chances que les autres de sortir avec Becky, alias la fille à la fois la plus niaise et la plus jolie du lycée. Bon ça, c'est fait. Vous connaissez la suite, c'est l'antonyme d'Amour, Gloire et Beauté. Et hop, ça aussi, c'est fait. (cf test RP.)
Prévu, pas prévu... En tout cas, Russell, comme pas mal de ses petits camarades, avait nourri l'ambition de mourir pour son pays. Intégrer l'armée, quoi. Jusqu'en 1989, soit trois ans après sa rencontre avec son recruteur, il n'avait pas fait grand chose, sinon subir une batterie de tests et toute une série d'entraînements qui n'avaient pour but que de le mettre à l'épreuve, voir s'il était à la hauteur pour faire partie des boys. C'est en décembre que la fête commence, avec l'opération Just Cause, en d'autres termes l'invasion du Panama. Pas mal d'égratignures, des acouphènes pendant un mois, et une prestation remarquée par ses supérieurs, c'est en ces mots que Russell, devenu Corey, pourrait résumer sa première expérience au sein du 27e régiment d'infanterie de la US Army. Il avait perdu des camarades, il lui avait fallu un bon moment pour s'en remettre, quelques mois s'il s'en souvient bien.
Une année s'écoula, année durant laquelle il enchaîna les petits boulots, mais surtout resta discret, évitant par dessus tout de retourner dans le Nevada ou dans le Mississippi. On le cherchait sûrement - ça faisait déjà quatre ans qu'il avait disparu - et il y avait fort à parier que Becky, toujours vivante - ou peut-être pas - chercherait à le retrouver. C'est aussi pendant cette année que Corey avait fait le point; qu'il avait essayé de trouver une réponse à ses nombreuses interrogations. Le seul élément qu'il ait trouvé pour le moment, ce n'était pas grand chose. Sinon qu'il prenait l'amour pour une bouteille de whisky. On goûte, on aime pas, on jette. Il était tombé amoureux, il avait fait capoter son mariage, il s'était enfui. Parce qu'il voulait essayer comme on essaye de boire, il avait totalement raté la case "relations durables". Tant pis, n'est-ce pas?
Et en janvier 91, c'était reparti, et cette fois Tringham s'était empêtré dans la fameuse Opération Desert Storm (avec ou sans Jethro Gibbs? Haha). Il était resté à l'arrière, ne désirant pas tellement se faire tuer dans une si dangereuse opération. Depuis lors et jusqu'à un soir de 1996, ses missions consistaient à préserver la paix dans pas mal de pays en conflits - des missions qui lui ont ouvert les yeux, lui qui n'avait jamais rien connu d'autre que son Mississippi natal. Changer d'identité, c'est pas évident, alors Corey avait du faire des pieds et des mains auprès de camarades qu'il avait rencontré avant Just Cause. L'argent qu'il gagnait, il le dépensait avec parcimonie, entrevoyant difficilement son avenir. Rester un militaire toute sa vie? Il avait intérêt à changer. Il aimait l'US Army, mais il ne pouvait envisager y moisir pendant encore vingt ans. La Navy, pourquoi pas? La US Air Force sinon, et réaliser le rêve de son père? Son père... Corey ne savait même pas ce que ses parents étaient devenus. Morts dans l'âme, sûrement. Mais il avait tiré un trait sur tout ça, sur son ancien lui.
Cinq nouvelles années où il avait vraiment vu le monde. Et il était content, le petit Russell, le grand Corey, il était parti faire le tour de la terre, un voyageur, un globe-trotter, un soldat.
Un samedi soir, année 1996, le mois, bon, on s'en fiche. Un nouveau tournant dans la vie de Corey, même si franchement, il ne s'y attendait pas. Another goddamn sign? Il aurait voulu partir au Japon, lui qui avait fait un peu d'aide humanitaire lors du tremblement de terre de Kobe. Il s'était pris d'affection pour ces gens qui avaient perdu un être cher, parce qu'il pensait pouvoir être un héros, pouvoir combler des trous dans la vie de gens inconnus lorsqu'il avait lui-même foutu sa vie familiale en l'air.
- ... L'USS?
- Vous avez été un soldat remarquable, Tringham, je peux vous l'assurer. Et puis vous m'aviez pas dit que vous vouliez changer de boulot?
Un peu de temps auparavant, il est vrai qu'il avait fait part à l'Officier qu'il n'était pas fait pour les bureaux, ces petites salles sinistres et cloisonnées ou se côtoyaient paperasses et mouches qui volent. S'il y avait une autre guerre, il irait! Il n'avait plus personne à protéger, sinon l'Amérique tout entière, et il lui devait bien ça, cette chère Amérique suffisamment grande pour qu'il puisse échapper à sa famille et à celle qu'il avait, un jour, aimé. Tout de même, c'était quoi cette histoire de parapluie?
- D'accord, mais...
- Alors c'est très bien, coupa l'Officier, au téléphone. Je les prév-
- M-mais monsieur...
- Écoute bien, petit, coupa une nouvelle fois son supérieur, et il parla avec un ton paternel que Corey ne lui connaissait pas. Tu as vraiment fait du bon boulot pour le peu de temps que t'as été avec nous. Ch'uis content de toi. Mais regarde les choses en face, tu seras mieux payé qu'ici et t'auras un boulot où tu te plairas. Si c'est ce que tu cherches, pourquoi tu viens m'emmerder à dire que tu veux pas? Tu devrais être heureux en plus. Sache que l'Umbrella Security Service ne recrute que des bons éléments.
- Euh, je... je...
Jamais content, le petit Tringham. La conversation téléphonique tourna du pot pendant encore dix minutes, l'Officier convainquant son abruti de subordonné qu'il avait mieux à faire que chez les Wolfhounds. Et c'est là que le drame commence! *tombe*. L'USS est créée courant 1996 et Tringham a l'honneur de faire partie de ce service dès les débuts de cette organisation. Il y fait, entre autre, la connaissance de James Cooper, taciturne et un peu grognon sur les bords (...), avec qui il a effectué son entraînement à Rockford Island, en plus de quelques missions qui ont suivi l'année d'après. Maintenant... Si on se demande ce qu'il fait, je pense qu'il faut regarder sous les grosses pierres. Monsieur Tringham n'aime pas être interrompu dans le courant de sa pensée.
“We're all mad here~”
Pseudo: J’en ai pas 8D Comment avez vous connu le forum ?: Y’a quelqu’un qui m’a promis Hugo Stiglitz tout nu et ligoté si j’faisais ma fiche alors voilà /SBAFF/ Remarques, suggestions ?: // Avatar de votre personnage: Dean Winchester (Supernatural) @petite-madame.deviantART.com
Spoiler:
Citations (dans l'ordre): Sum 41 ► I'm not the one Slipknot ► Wait & Bleed Princess Crocodile ► Gry Infinity's End ► Wasted tomorrow Linkin Park ► Forgotten
Dernière édition par Corey Tringham le Ven 9 Juil - 1:01, édité 21 fois
Albert Wesker "Humanity is entirely overrated."
Messages : 272 Age (en 1998) : 38 Nationalité : Anglaise ? Quote : " Man is least himself when he talks in his own person. Give him a mask, and he will tell you the truth. "
Sujet: Re: Corey Tringham - I'm not the one Dim 27 Juin - 21:55
Haha XD
Promis je termine bientôt ma fiche, j'ai juste besoin de me débarrasser de mon bac et de mon concours et après je suis à vous ♥.
Bon sang j'ai aucun sens des priorités XDDDD. Je vous annonce que ma fiche est finie, enfin, normalement. Si jamais y'a des choses à changer (j'ai du réécrire l'histoire, j'ai tout effacé sans faire exprès -_-'), dites le moi!
Albert Wesker "Humanity is entirely overrated."
Messages : 272 Age (en 1998) : 38 Nationalité : Anglaise ? Quote : " Man is least himself when he talks in his own person. Give him a mask, and he will tell you the truth. "
Sujet: Re: Corey Tringham - I'm not the one Dim 27 Juin - 22:22
Faut toujours réduire la marge ou pas ? /MUR/ :P
Bref ! C'est une fiche géniale ! J'ai eu beaucoup de plaisir à la lire, et tu écris toujours aussi bien, c'est fluide, c'est pas lourd, j'adore ! Et puis Corey me plait bien pour être honnête. Un perso qui promet d'être intéressant ça~
Bienvenue parmi nous !
(Em, par contre on risque d'avoir beaucoup plus de Umbrella-side que de STARS-side ça risque d'être chaud x) )
Corey Tringham I'm past the point of reality.
Messages : 9 Age (en 1998) : 29 Nationalité : US Citizen
Sujet: Re: Corey Tringham - I'm not the one Dim 27 Juin - 22:25
Hein? La marge? *met huit ans pour tilter* Nan c'est bon en fait ;P
Merci en tout cas *hug* !
Albert Wesker "Humanity is entirely overrated."
Messages : 272 Age (en 1998) : 38 Nationalité : Anglaise ? Quote : " Man is least himself when he talks in his own person. Give him a mask, and he will tell you the truth. "